La réglementation environnementale 2020 (RE2020) apporte un souffle nouveau sur la construction de bâtiments en France. Elle vise à améliorer la performance énergétique des constructions neuves et favoriser l’utilisation des ressources naturelles et locales. Parmi ses nombreuses dispositions, la RE 2020 introduit des critères liés aux surfaces vitrées minimum, véritable levier d’efficacité pour réduire les besoins en chauffage et climatisation des habitations tout en favorisant le bien-être des occupants.
Les surfaces vitrées dans la réglementation environnementale 2020
Dans le cadre du calendrier RE2020, les surfaces vitrées sont considérées comme un élément essentiel afin de garantir une performance énergétique optimale. En effet, elles permettent de favoriser l’entrée de la lumière naturelle et ainsi réduire les besoins en chauffage, tout en offrant un confort visuel apprécié par les résidents.
Le rôle des surfaces vitrées dans la performance énergétique
Les surfaces vitrées, notamment les fenêtres et baies vitrées, jouent un rôle majeur dans la gestion de la température intérieure et donc dans la facture énergétique d’une maison. Elles permettent de capter les apports gratuits de chaleur du soleil en hiver, réduisant ainsi les besoins en chauffage. De plus, une utilisation judicieuse des vitrages et des protections solaires permet de limiter l’excès de chaleur en été, limitant ainsi la nécessité d’une climatisation.
Une bonne proportion entre les surfaces vitrées et la surface habitable contribue également à réduire la consommation d’éclairage artificiel, un autre poste important de consommation énergétique dans les bâtiments.
Les exigences de la RE2020 en matière de surfaces vitrées
Pour encourager cette dynamique, la RE2020 prévoit dans ses dispositions que les constructions neuves doivent désormais respecter un taux minimum de surfaces vitrées par rapport à la surface habitable. Cette exigence vise à garantir un confort visuel à l’intérieur des logements tout en encourageant la construction de bâtiments efficaces sur le plan énergétique.
Ce taux minimum représente généralement 1/6ème de la surface habitable, soit environ 17% de la surface totale pour les constructions neuves. Ce taux peut varier en fonction de la zone géographique, du type de bâtiment (logement collectif ou individuel) et de la configuration de la maison (plain-pied, étages).
L’emplacement des surfaces vitrées : un facteur clé
La répartition et l’emplacement des surfaces vitrées au sein d’une habitation peuvent également avoir un impact significatif sur sa performance énergétique. Ainsi, il est recommandé de suivre certaines règles pour maximiser les atouts offerts par la lumière naturelle et garantir l’efficacité énergétique du bâtiment.
Privilégier l’exposition sud
Pour bénéficier au maximum des apports solaires gratuits, il est conseillé d’inclure la majeure partie des surfaces vitrées sur les façades orientées au sud. En effet, l’ensoleillement y est plus important, ce qui permet de capter davantage de chaleur en hiver. Une protection solaire adéquate (volets ou brise-soleil) sera toutefois nécessaire en été afin de limiter les risques de surchauffe.
Éviter les zones ombragées et limites de propriété
Les emplacements exposés à des zones ombragées ou situés en limite des propriétés peuvent diminuer considérablement l’apport en lumière naturelle et augmenter la nécessité de recourir à l’éclairage artificiel. Dans la mesure du possible, il est préférable d’éviter ces zones pour implanter les baies vitrées et fenêtres.
Adapter les dimensions des surfaces vitrées aux besoins du logement
Les contraintes liées à la taille et à l’emplacement des surfaces vitrées doivent être prises en compte lors de la conception d’un bâtiment répondant aux exigences de la RE2020. Il convient de ne pas opter pour un minimum systématique pour économiser à court terme, mais au contraire de choisir des dimensions adaptées à chaque pièce et aux besoins spécifiques des résidents.
Des formats variés pour s’adapter aux usages
La RE2020 n’impose pas de format précis pour les surfaces vitrées. La dimension de chaque fenêtre ou baie vitrée dépendra de son emplacement, de l’exposition solaire, de la fonctionnalité de la pièce et des attentes en termes de confort visuel.
Ainsi, les chambres à coucher, qui nécessitent peu de lumière naturelle, pourraient par exemple se contenter d’une proportion plus faible de surfaces vitrées, tandis que les espaces de vie principaux, comme le salon et la salle à manger, pourront tirer profit d’un ensoleillement optimisé grâce à de grandes baies vitrées.
L’esthétique en harmonie avec la performance énergétique
Enfin, il est essentiel de veiller à ce que la mise en oeuvre des exigences de la RE2020 en matière de surfaces vitrées ne nuise pas à l’esthétique du bâtiment et contribue au bien-être de ses habitants. L’intégration réussie des surfaces vitrées implique une conception architecturale soignée et adaptée aux contraintes du terrain et aux désirs des futurs occupants.
Il conviendra donc de trouver un équilibre entre performance énergétique et qualité de vie pour réaliser des projets qui répondent à la fois aux enjeux environnementaux actuels et aux aspirations des individus en matière d’habitat durable et agréable à vivre. Vous pouvez contacter notre bureau d’étude afin de réaliser une étude thermique.
